La Commission Européenne a proposé hier une révision de la Directive IED sur les « émissions industrielles » en l’étendant à presque tous les élevages quelle que soit leur taille.
Ainsi :
➢ Un élevage bovin français de 100 vaches sur 120 hectares, nourri à 80% d’herbe et géré par un couple
d’éleveurs,
➢ Un élevage de 500 porcs alimentés par les céréales produites sur la ferme où travaille une éleveuse,
➢ Un élevage de volailles avec 2 poulaillers de 1 200 m2 où travaillent l’éleveur et un salarié, seraient
désormais assimilés, du fait de cette directive, à… des élevages « industriels » !
Cette « classification » aura pour conséquence d’imposer toujours plus de normes de charges et de
contraintes bureaucratiques aux éleveurs. Ce faisant, la Commission pousse, de fait, à accroître la taille des élevages et met en danger les élevages les plus petits ! Incompréhensible !
D’où vient cette confusion ?
D’une volonté de condamner l’élevage familial en France et en Europe ?
D’une volonté d’importer de la viande, du lait, du porc ou des poulets de pays où l’élevage est vraiment
industriel, avec des dizaines de milliers d’animaux ?
C’est absurde !
Nous appelons à un retour à la raison et à la défense de notre modèle Français d’élevages à capitaux
familiaux, modernisés, attentifs à l’environnement et performants. Il est garant d’une qualité reconnue et le fondement de notre souveraineté alimentaire !
Nous comptons sur le Parlement Européen et le Conseil de l’Union Européenne, appelés à se prononcer sur cette proposition de révision, pour revenir au bon sens et s’opposer.