Situation au 6 septembre 2024
La DGAl vient de diffuser le point hebdomadaire sur les épizooties de FCO-3 et MHE.
A retenir cette semaine :
La vaccination FCO sérotype 3 est primordiale et est le meilleur moyen de lutte contre les effets du virus. La limitation des déplacements de ruminants contribue également à la prévention sanitaire.
Pour protéger vos élevages, vaccinez !
Quels sont les règles pour les déplacements de ruminants ?
Les mouvements des bovins, ovins et caprins depuis la zone régulée vers le reste du territoire national sont soumis à restrictions conformément à l’arrêté du 4 juillet 2024. Ainsi, ces animaux doivent faire l’objet d’une désinsectisation au moins 14 jours avant départ et obtenir un test PCR négatif à partir d’un prélèvement sanguin réalisé au moins 14 jours après la date de désinsectisation.
Par dérogation, sont autorisés :
Que faire en cas de suspicion ?
En cas de suspicion de FCO, contactez votre vétérinaire sanitaire qui informera la DDPP et réalisera les prélèvements sanguins nécessaires à la recherche du virus. L’Etat prend en charge la visite du vétérinaire sanitaire et la réalisation des prélèvements (sang et/ou rate dans la limite de 3 prélèvements) ainsi que les frais d’analyses étant à la charge de l’éleveur. Un arrêté financier sera publié cette fin de semaine.
Vacciner pour limiter l’impact de la maladie dans les cheptels
Deux vaccins disposent d’une autorisation temporaire d’utilisation (ATU) en France depuis le 25/07/2024 :
Pour ces 2 vaccins, l’immunité débute 3 semaines après la primo-vaccination.
Dans la mesure où les départements de l’Eure et de la Seine-Maritime sont intégrés pour partie dans la zone régulée, l’ensemble des élevages des deux départements ont accès au vaccin pris en charge par l’Etat, donc gratuit.
La commande de vaccins est à faire auprès de votre vétérinaire sanitaire. Les vétérinaires vont pouvoir effectuer des commandes à partir du 12 aout prochain. Cette vaccination est sur la base du volontariat pour les éleveurs. Lorsque la vaccination est réalisée par le vétérinaire, les frais d’intervention sont à la charge de l’éleveur.
Il est encore temps de vacciner pour protéger les cheptels, la maladie n’est pas encore dans nos départements.