INTERBEV et le CNIEL ont adressé une lettre ouverte à la Première Ministre Elisabeth Borne au sujet de l’accord commercial en cours de négociation entre l’Union européenne et la Nouvelle-Zélande. En effet, « dans quelques jours, la France cèdera la présidence du Conseil de l’Union européenne à la République Tchèque. Cette présidence aura permis à la France d’ouvrir de nombreux chantiers, à Bruxelles.
Parmi ceux-ci : celui, prioritaire pour nos secteurs d’élevage, de la mise en cohérence des politiques communautaires agricoles, environnementales et commerciales à travers l’adoption de « mesures miroir » dans la législation européenne et de « clauses miroir » dans la conditionnalité tarifaire des accords bilatéraux (…) Toutefois, les efforts fournis par la France au cours des six derniers mois pourraient, dans les prochains jours, être annulés par une simple annonce : celle, par la Commission européenne, de la conclusion d’un accord bilatéral entre l’UE et la Nouvelle-Zélande.
Un accord qui facilitera l’arrivée sur le marché européen de plusieurs milliers de tonnes de produits laitiers, de viandes ovines et de viandes bovines depuis l’autre bout du monde… sans que cette libéralisation ne s’accompagne d’une exigence de respect de nos normes de production agricoles. »