En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de Cookies pour vous proposer des contenus ciblés adaptés à vos centres d’intérêts et réaliser des statistiques de visite.
Conservation et accès aux informations

La conservation d’informations ou l’accès à des informations déjà conservées sur votre appareil, par exemple, des identifiants de l’appareil, des cookies et des technologies similaires.

Google analytics

Les cookies de google analytics permettent de connaitre la fréquentation du site.

Menu

Conjoncture laitière – Mars 2021

1 avril 2021

La collecte cumulée des grands bassins laitiers exportateurs (Etats-Unis, Argentine, Nouvelle-Zélande, Australie, UE) est en croissance pour le 19e mois consécutif. La hausse reste très élevée aux Etats-Unis ainsi qu’en Argentine. La collecte est à nouveau en hausse en Australie et en Nouvelle-Zélande mais leur pic saisonnier de production est passé.

En revanche, on observe une baisse significative de la production dans l’Union Européenne (-98 millions de litres). Le ralentissement de la collecte déjà observé en décembre s’est accentué au mois de janvier, où elle recule pour la première fois depuis mi-2019. La baisse chez les principaux producteurs que sont l’Allemagne (-1,7%), la France (-3,7%) et les Pays-Bas (-1,4%) n’a pas pu, contrairement aux mois précédents, être compensée par la hausse dans d’autres pays comme l’Irlande (+0,8%) et la Pologne (+0,5%). L’ensemble des pays ont été touchés par la vague de froid de janvier/février, et subissent également la hausse du coût de l’aliment.

Les exportations européennes (UE28) ont globalement progressé sur l’ensemble de l’année 2020 et affichent une hausse de 3,9% en valeur. La poudre de lait écrémé fait exception avec des envois en recul de 14%, notamment en raison de la concurrence de la poudre américaine qui bénéficie de la baisse du dollar par rapport à l’euro, la valeur des exportations s’est tout de même maintenue par rapport à 2019 (+0,4%). Les exports de beurre sont en hausse de 17% sur l’année malgré une baisse au second semestre en raison d’une forte concurrence sur les marchés. Les exports de poudres de lait entier sont en hausse de 11% sur l’ensemble de l’année 2020, tandis que ceux de fromages progressent de 7%.

Pour ce qui est des cotations, elles continuent de s’apprécier. En constante progression depuis la mi-août, le cours de la poudre de lait écrémé atteint 2 500 €/t à la mi-mars, retrouvant presque son niveau d’avant crise. Le beurre profite d’une demande ferme et la cotation spot est en nette hausse ces dernières semaines, gagnant 400 €/t pour s’établir à 3 700 €/t (+4% par rapport à la même période l’an dernier). Les cotations des poudres de lait entier et de lactosérum suivent la même tendance et sont à la mi-mars à respectivement 3 100 €/t et 950 €/t, soit 5% et 32% au-dessus de leur niveau d’un an plus tôt.

Conjoncture laitière – mars 2021 // Benoit ROUYER, économiste au CNIEL

Vous aimeriez lire aussi

Agriculture biologique : la FNSEA et JA demandent une vision stratégique pour accompagner les agriculteurs et freiner la vague de déconversions !
L’annonce du report de la date de clôture des dépôts de dossiers, au 3 mai...
La loi sur les troubles anormaux du voisinage est votée !
Alors que le Sénat, c’est l’Assemblée nationale qui a adopté lundi la proposition de loi....
Décret de prolongation d’un an du Certiphyto
La mobilisation syndicale a permis d’obtenir la fin du CSP. En attendant la modification de...